LE DOMAINE
R55
Ce domaine, après une longue réhabilitation,
a la volonté de proposer à destination d’un large public, professionnel ou particulier,
une expérience culturelle unique de valorisation de l’architecture et du design contemporain.
ORCHESTRé par LA MARQUE
HAUTE Renommee
CE LIEU tÉmoigne de L’ADN de celle-ci:
conserver, rÉhabiliter, promouvoir,
LE patrimoine architectural remarquable
et d’une manière plus générale, VALORISER le DESIGN ET LA CRÉATION en proposant :
des expériences culturelles uniques.
L’entité créative,
Haute Renommée Studio,
a œuvré ainsi à intégrer ce nouveau lieu au sein de la collection de lieux
Haute Renommée Gallery.
Propice à la réalisation de productions audiovisuelles, shooting et organisation d’évènements culturels, il propose également une offre d’hébergement en collaboration avec le concept Lumipod à destination des amateurs d’architecture et de design afin de découvrir cet ouvrage moderniste le temps d’un court séjour au sein du Lumipod L55.
Le Domaine R55 accueille également de jeunes designers et artistes en résidence, créant ainsi un dialogue contemporain entre l’œuvre de Jean Balladur et des créations contemporaines singulières.
Celles-ci ayant fait l’objet d’une curation attentive, faisant échos à l’ADN du lieu, elles permettent ainsi d’inscrire ce lieu dans son présent créatif.
Vue sur R55 depuis le Lumipod
Situé à Chantilly en lieu et place d’une forêt domaniale, le domaine R55 abrite un joyau de l’architecture moderniste, la villa Besson, conçue par l’architecte français Jean Balladur entre 1963 et 1965, d’après la commande de son ami Jean Besson.
HISTOIRE
Jean Balladur né en 1924, effectue ses études secondaires à Paris, puis entreprend des études littéraires en khâgne. Il reçoit l’enseignement de Jean-Paul Sartre, grâce auquel il collabore à la revue Les Temps modernes avant que des divergences politiques ne le séparent du philosophe. Admissible en 1943 à l’École normale supérieure, il interrompt ses études pour participer à la Résistance.
A la Libération, en octobre 1945, il s’inscrit à l’École des beaux-arts dans l’atelier d’Henri Expert.
Il obtient son diplôme en 1954.
Il suit parallèlement un court stage dans l’agence de Le Corbusier mais est d’abord séduit par l’esthétique des architectes du Bauhaus, et notamment par l’œuvre de Mies van der Rohe.
Héritier du Mouvement moderne, minimaliste pendant une décennie au cours de laquelle il conçoit des œuvres d’une pureté de ligne qui le font accepter par ses pairs modernistes.
Balladur revendique une pensée libre et non dogmatique. Fidèle à une philosophie où l’existence préexiste au sens, héritée de l’existentialisme de Sartre.
Il entre comme chef d'agence dans le cabinet Benjamin Lebeigle en 1949. C'est aux côtés de celui-ci, dont il est l'associé en 1953-1954, que l'architecte réalise ses premiers projets inspirés par l'esthétique du Bauhaus : immeuble de la Caisse centrale de réassurance rue de la Victoire (1955-1957), hôpital Claudius-Regaud pour l'Institut Curie, 26 rue d'Ulm (vers 1960-1962) à Paris et villa Besson en forêt de Chantilly.
En 1963, il est nommé architecte en chef dans le cadre de l'aménagement du littoral Languedoc-Roussillon, notamment pour la station balnéaire de La Grande-Motte et Port Camargue. Le chantier de La Grande-Motte, ville créée ex nihilo, mobilisera son agence durant trente ans.
BIBLIOGRAPHIE
_ « Techniques et architecture »,
n°2, juillet 1967, p.145.
_ « Jean Balladur : œuvres »,
Chiasso ; Éditions Score, 1974.
_ « Guide architecture en France 1945-1983 »,
Marc Emery et Patrice Goulet, Groupe Expansion, 1983.
_ « Oise, une villa du domaine du Lys réhabilitée »,
Le Moniteur, 29 février 2008, p. 41.
_« Glass house à la française »,
A vivre, n° 56, sept.-oct. 2010, pp. 124-133.
Saint-pierre (Raphaëlle), Abbadie (Hervé).
_ « Villas en France 60-70 »,
Éditions Norma, Saint-Pierre(Raphaëlle).
Préface de Dominique Amouroux, 2013.
_ « Une pensée mise en forme »,
Éditions du patrimoine ; Gilles Ragot ; Collection, Carnets d’architectes, 2018.
_« Une rare villa moderniste »,
AD n° 56, sept.-oct. 2024, pp. 102-106,
Annabelle Dufraigne.
Maison de verre à proximité de Paris, cette résidence initialement secondaire retrouve aujourd’hui ses premières fonctions : proposer une immersion et offrir une respiration propice à la créativité.
R55 s’impose naturellement comme un lieu polymorphe de rencontres, de découvertes et d’expériences.
Mise à disposition des marques dans le cadre de campagnes presses ou digitales, la fondation s’adapte également aux projets cinématographiques et ouvre régulièrement ses portes pour des workshops d’architecture.
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